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  • Claire MARGUERIE

1-3 COMMENT CA FONCTIONNE DANS NOTRE TETE ? LES COMPORTEMENTS :

Dernière mise à jour : 12 nov. 2023

1-3 LES COMPORTEMENTS :

Nous avons vu que les blessures étaient le prisme à travers lequel nous voyons la réalité et qui génère donc certaines croyances sur le monde et sur nous-mêmes. Nous avons ensuite mis en place les comportements adéquats : Si le monde est dangereux, il faut : soit s’armer et se battre, voire attaquer en premier, se préparer, planifier, contrôler, manipuler, être fort etc ; soit fuir et se cacher dans l’espoir qu’on oublie notre existence, ou plaire à tout prix, aider à notre détriment, soudoyer, supplier, s’humilier...


Mais ces comportements « adéquats » sont ceux mis en places par un enfant de sa conception à 7 ans ! C’est une armure pour un petit être vulnérable dans un monde de « grands » qu’il ne comprend pas.


Ne dit-on pas en cas de danger « les enfants d’abord » ? Nous considérons-nous comme un enfant ? Non ! bien sûr ! Nous sommes des « grands » maintenant, des « adultes ». Et pourtant, nous sommes quotidiennement régis par les pensées, émotions et comportements de l’enfant que nous étions.


Le problème, c’est que nous croyons en cette armure, ce « costume blindé ». Nous croyons qu’il est « nous », notre « nature profonde », « moi, je SUIS comme ça ! ». Nous ne voyons pas qu’il est là pour protéger le VRAI nous, avant que nous ne nous soyons adaptés à ce monde pour notre survie (d’enfant !).


En clair : nous n’avons plus besoin d’être en mode survie. Nous pouvons nous détendre un peu ;)


Mais nous avons certainement besoin d’un temps d’adaptation et d’ajustements au fur et à mesure que nous enlevons l’armure.


Ainsi, parce que nous nous basons sur l’expérience pour valider nos croyances, nous vivons et comparons constamment notre Passé pour analyser notre Présent. Et nous nous servons du passé pour projeter notre futur. C’est comme si on avançais en regardant en arrière !


Que se passe-t-il si ces expériences passées étaient des « échecs » (à nos yeux) ?

Eh bien, par exemple (et en poussant au max) :


*on ne se présente pas au concours d’entrée, ou à l’entretien (encore !) par peur d’échouer (comme avant). Du coup, on procrastine, on se trouve des excuses ou on accuse les autres ou la malchance, on peut même se casser une jambe ! Nous perdons confiance, puis l’estime de nous-même. Nous devenons l’ombre de nous-même. On ne fait plus rien, on abandonne ses désirs. On s’abandonne soi-même.


Le paradoxe, et là où se trouve l’auto sabotage, c’est que nous acceptons de vivre tout cela pour justement éviter de vivre cela dans le cas où, potentiellement, peut-être, mais sans aucune certitude, nous pourrions rater l’examen… Comme si c’était la fin du monde. Oui, aux yeux d’un enfant, mais pour un adulte « rationnel », qui «a la tête sur les épaules », moins, normalement.


Comme le dit Alfred : « Pourquoi tombons-nous, Master Wayne ? Pour que nous apprenions à nous relever. »


C’est le feedback . Le retour sur apprentissage. « Qu’ai-je fait qui a fonctionné ? Qu’aurais-je pu faire autrement ? ».


Soit on réussit, soit on apprend. Il n’y a pas d’échec.


Ou bien :


* on tombe toujours sur le même genre d’hommes, ou de femmes qui nous font ressentir des émotions désagréables (infériorité, humiliation, contrôlé(e), inutile, indésirable etc). A force (car nous sommes des êtres empiriques), nous finissons par y croire. Nous accusons le destin (je n’ai pas encore trouvé l’âme sœur), ou nous nous résignons et acceptons ces partenaires inadéquats et toxiques, faute de mieux.


Nous créons donc des schémas récurrents, des stratégies pour éviter de souffrir même si cela nous empêche d’atteindre nos objectifs: ce sont les auto sabotages.


Nous y parvenons grâce :

* aux croyances validées par l’expérience

* aux fortes émotions = mots clés pour le SRAA

* au besoin de nourrir toujours plus les neuro récepteurs addictes à nos névroses , etc…


Souffrir de quoi ?

De ne pas être aimé, bien sûr !


A mon humble avis, l’âme / le bel enfant que nous étions au départ / notre essence, bref, cette belle partie de nous est trop belle précisément, et trop pure pour être atteinte par les blessures.

En revanche, elle a besoin de notre accomplissement pour être heureuse.


L’âme souffre lorsque nous nous faisons du mal, lorsque nous croyons au costume blindé et que nous nous empêchons d’être nous-même.


Paradoxe : c’est justement là que nous nous trahissons, nous abandonnons, nous humilions, nous rejetons, que nous sommes injustes… ENVERS NOUS-MEMES ! (cf Les 5 blessures)

Bref : que nous ne nous aimons PAS.


Alors , la Vie, l’Ame, nous-même, lassée de souffrir pendant que nous vivons en boucle les projections dans le monde réel de nos croyances, et de notre inertie, nous montre les points à travailler. Car à partir d’une situation bien analysée, nous pouvons remonter à la croyance initiale et ainsi agir.


Elle nous ressert donc les mêmes plats, les mêmes leçons de vies, chaque fois plus intenses, plus douloureuses, jusqu’à ce que nous apprenions! (au lieu de nous plaindre et d’accuser les dieux) . Puis, par petites doses de ci de là, pour voir nos réactions et si nous sommes toujours « guéris ».


Voilà ! J’espère que ceci vous aura aidé à mieux comprendre d'où viennent nos comportements.


A suivre dans: 2-COMMENT CA FONCTIONNE DANS NOTRE TETE ? Pourquoi nous ne voulons pas changer


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