Imaginez que vous ayez créé votre maison étant petit(e)s (déco, personnes autorisées etc) et que vous n’ayez jamais rien retouché ensuite, laissant s’accumuler la saleté, le désordre, des objets appartenant à des personnes que vous ne voyez pourtant plus, des objets inutiles, une décoration passée de mode, et des couches et des couches de papier peint dans l’espoir de cacher la laideur précédente.
Face à une situation, l’Ego nous fait avoir plusieurs niveaux de réactions :
- On fait l’autruche, on ne veut pas voir la réalité- « je ne suis pas concerné »
- Le déni : « ce n’est pas pas moi, ce n’est pas de ma faute »
- On trouve des excuses
- On accuse les autres
Aucune de ces réactions ne cherche à résoudre la situation. Alors elle se représente, encore et encore, chaque fois plus forte, jusqu'à ce que nous en arrivions aux conclusions suivantes : soit « J'ai pas de chance » soit « J'en ai marre ».
L’envie de changement arrive lorsque vous en avez marre d’en avoir marre. Et le changement vient de l’intérieur. Souvenez-vous que notre environnement est une projection de nos croyances sur le monde et sur nous-mêmes. Si notre « monde », notre « maison » ne nous plait plus, alors c’est sur nous-même qu’il faut faire les changements, c’est notre responsabilité exclusive : personne d’autre ne peut le faire pour nous. En revanche, ils nous aident à y parvenir, le plus souvent à notre insu et sous nos insultes.
1- PRENDRE CONSCIENCE
Alors, nous prenons alors enfin nos responsabilités. Cela ne veut pas dire que c’est de notre faute, cela veut dire que nous prenons conscience que nous émanons des messages ou ondes ou vibrations auxquelles notre environnement réagit. En d’autres termes, nous devenons conscients des mots clés rentrés dans notre moteurs de recherche (SRAA) et nous en observons les effets et cherchons à comprendre les mécanismes qui y mènent.
Voir les problèmes, en être conscient, voire en connaitre la cause, c’est un début, mais cela ne suffit pas.
Savoir n’est pas guérir.
C’est comme si vous vouliez changer la déco de votre salon : Vous avez lu tous les magazines, regardé toutes les émissions de relooking et plein de tutos, et même reconnu que votre déco était de mauvais goût mais, bizarre, votre salon est toujours le même.
Savoir n’est pas changer.
2- ACCEPTER
Certains peuvent s’en prendre cette matière, la vie sur Terre qui peut être si difficile ( souffrances, maladies, émotions, blessures). Elle est parfaitement adaptée à ce que l’on doit faire ici-bas, à ce qu’on doit apprendre. Et nous sommes là pour apprendre à être des Créateurs et non plus seulement des créatures.
Les personnes qui nous font souffrir sont nos enseignants spirituels. Ils nous apprennent des leçons souvent difficiles qu’ils faut « digérer » mais ils nous permettent de grandir. Lorsque nous disons : « Quel crétin ! Qu’il aille au diable », nous passons à côté de la leçon.
Selon le fonctionnement des Blessures, nous nous sentons, par exemple, trahis (ou déçu), autant que nous trahissons (ou decevons), autant que nous nous trahissons nous-mêmes (ou nous decevons)! C’est-à-dire que lorsque l’autre nous « trahit » soi-disant, il serait judicieux de se demander quand nous avons trahi nous aussi, et où nous nous trahissons nous-mêmes. Ainsi, en rejouant nos schémas et ce que nous connaissons (la trahison), nous nous montrons à nous même une partie du costume blindé à enlever ou transformer.
Ne soyons pas comme l’apprenti qui accuse ses outils. Remercions ces acteurs dans nos vies, au contraire ! En remerciant, nous acceptons ce que la vie nous apporte et il faut reconnaître que nager dans le sens du courant est plus facile, plus rapide et plus efficace que de nager à contre.
3- OPERER LE CHANGEMENT
En changeant ces croyances qui nous limitent dans nos choix, nous nous ouvrons à d’autres possibilités. Nous plaçons notre attention sur d’autres types de personnes, emplois, situations. Nous donnons donc d’autres mots clés à notre Google interne (le SRAA). Ainsi, nous attirons ces autres situations, personnes etc, nous prouvant que c’est bien possible. Et comme le cerveau se base sur les expériences passées répétées et qu’elles sont agréables : il valide. On change de croyances.
Changer de croyance, c’est changer son environnement. Si ce sont des personnes, soit elles changent le comportement qu’elles avaient vers vous, soit elles « partent », elles sortent de votre environnement (déménagement, changement de service etc).
Parfois cela se fait au cours des années et de « l’expérience de l’âge » et à coups de « baffes » qu’on a pris dans la vie.
Mais souvent , nous avons besoin d’aide. Un regard et une oreille extérieurs, qui voient à travers nos brouillards et confusions. Une personne compétente qui peut aller parler au vrai responsables du spectacle : le metteur en scène : l’Inconscient (que l’on pourrait aussi appeler l’Ego) qui gère les machinistes (mécanismes récurrents et sabotages) et les décorateurs (croyances). Caché en coulisses, il est responsable de la cohésion du show. Il n’aime pas le changement : si ça marche, on garde… pour toujours. Il a parfois besoin qu’on lui montre que le monde a changé, les modes ont passé, les décors sont obsolètes, voire disfonctionnels car plus adaptés au personnage principal.
Et pour cause, nous avons grandi !!
4- SOLUTIONS en thérapies brèves :
Si I ‘on ne veut travailler que sur un aspect des conséquences (un symptôme), c’est possible, en ne travaillant que sur « rougir » ou « parler en public », par ex.
Si l’on veut travailler en profondeur, la question est : « quel évènement est à l’origine de telle ou telle croyance ? ». Qu’avons-nous vécu ou avons été témoin pour que l’enfant que nous étions en tire telle conclusion (croyance) ?
Notre compréhension d’enfant était limitée, directement liée aux émotions, nous n’avions pas d’esprit critique. Et si une émotion était désagréable à l’enfant, l’Inconscient (l’égo) à vite mis en place un système très sophistiqué de mécanismes (connexions neuronales ou synapses) qui agissent sur déclencheur, ou sont permanents, afin de protéger l’enfant de revivre cette émotion (qui au final lui rappelle qu’il ne se croit pas aimé).
Deux problèmes à cela :
- L’inconscient généralise avec le temps. Par exemple : de « Je suis rejeté(e) par une personne » (un référent de l’enfant), il passe à : « Je suis rejeté(e)par toutes les femmes / les hommes / tout le monde.
Ce qui peut avoir pour conséquence, par exemple de : rougir et peur de parler en publique à : perte d’estime de soi et agoraphobie, ainsi que tout un tas d’autres « petits » comportements du quotidiens.
- L’enfant a grandi et les barrières de protection ne sont plus adéquates à sa vie d’adulte. Il est surprotégé.
Enfant, nous avons associé une pensée à une émotion.
Par exemple : hauteur = danger (insécurité). C’est un synapse. Une connexion électrique entre les neurones.
A l’image d’un faux contact, que les fils soient là « depuis toujours » et « tellement ancrés » ne changent rien au fait qu’il suffit de les déconnecter et faire un nouveau branchement (aux normes actuelles).
Il « suffit » donc de connecter « hauteur » avec « sécurité » (par exemple), si aujourd’hui, cette équivalence nous convient plus.
5- LE THERAPEUTE :
Il nous faut donc quelqu’un qui parle la langue de l’Inconscient, qui puisse le rassurer, négocier pour nous et lui suggérer des changements pour son approbation. Car si l’Ego a peur, il ne changera pas.
Sa seule préoccupation étant notre bien-être (ce qui est facile et plaisant) et nous préserver de tout mal (peur et danger). Ce qu’il décidera sera forcément bon pour nous.
Il est donc important de déterminer au préalable quelles nouvelles suggestions nous allons lui proposer. C’est-à-dire aller au-delà de ce qu’on ne veut plus, mais savoir ce qu’on veut.
L’ état modifié de conscience (ondes cérébrales Alpha minimum) est parfaitement indiqué pour opérer ces changements, de voir comment cela fonctionne vraiment à l’intérieur de nous. Ainsi, en apaisant la situation d’origine, nous pouvons régler nombre de comportements en lien (de manière plus ou moins profonde selon ce que l’inconscient est prêt à céder sur une séance et si le Conscient ne vient pas défaire le travail avec sa « rationalité »).
6- LA LIBERATION :
A cause de tous ces conditionnements, nous ne sommes pas libres et nous n’avons pas d’autres choix que d’agir tel que nous agissons, croyant que c’est « notre nature profonde » et pour notre bien. Les thérapies brèves dont l’hypnose, élargissent nos possibilités en créant de nouveaux synapses et nous offrent d’autres choix… de notre choix 😉.
Bien entendu, si nous n’avons jamais nettoyé notre Maison, cela va prendre un certain temps. Pas parce que c’est « ancré depuis longtemps », mais parce qu’il y a plusieurs pièces, plusieurs problématiques.
Certains pensent que : « la vie c’est comme ça, on a des problèmes et on n ’y peut rien . Il faut apprendre (dans la douleur) à vivre avec » .
Et oui ! « On n’a rien sans rien » ^^.
J’espère que cette lecture vous aura montré que cette constatation lugubre de la vie n’est pas une fatalité.
C’est ça, la vraie liberté.
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Nous ne sommes pas des êtres terrestre qui doivent (re)trouver la lumière et l’illumination.
Nous sommes des êtres spirituels de lumière qui ont décidé de s’incarner sur cette Terre pour faire l’expérience de la matière et des émotions.
Et c’est une expérience passionnante car NOUS sommes passionnants.
Soyez plus passionnés pour vous-mêmes que votre thérapeute.
Amusez-vous bien !
Voilà ! J’espère que ceci vous aura aidé à mieux comprendre comment opérer le changement.
Permettez-vous de laisser un commentaire ou suggestion. Merci de votre visite sur mon Blog. A bientôt pour d’autres sujets passionnants !
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